JOURNAL D'UN FILS DE DIEU
EN ROUTE AVEC JÉSUS
INTRO
1 . FIN DU
CHEMIN (8/9/10/22)
2 . SI TU ES
UN FILS DE DIEU (11/02/ 22)
3 . NE FAITES
PAS LA GUERRE, OU VOUS MOURREZ (12/02/ 22)
4. LA
COURONNE DE LA VIE : LA PAIX UNIVERSELLE ÉTERNELLE (14/02/22)
1. SI TU ES UN FILS DE DIEU
2. NE FAIS PAS LA GUERRE, OU TU MOURRAS
3. LA COURONNE DE VIE : LA PAIX UNIVERSELLE ÉTERNELLE
4. "VIENS". LE CHANT DU FILS DU ROI
5. LE POUVOIR DE L'HOMME SELON JESUS
6. "UN NOUVEAU MONDE, UNE NOUVELLE VIE, UNE NOUVELLE
MAISON".
7. LE CHANT DE LA JEUNESSE
8. LE DILEMME JESUS-CHRÉTIEN DU GETSEMANE
9. LE SILENCE DE DIEU
1.LA LOI SUR LA GUERRE ET LA PAIX
2. LE FILS DE SATAN A PARLÉ
3. LA GUERRE DU FILS DE SATAN : LA GUERRE DE VLADIMIR
PUTIN
1. LES PHASES DU PLAN DE GUERRE DU FILS DE SATAN
2.À L'ÉGLISE ORTHODOXE DE RUSSIE
3.L'ALLIANCE UNIVERSELLE CHRÉTIENNE EUROPÉENNE POUR LA
DÉFENSE DE LA VIE ET DE LA LIBERTÉ DES NATIONS
1 LES YEUS DE DIEU
2 LA FIN DU TEMPS
3 LA DANSE DE LA VICTOIRE. CHANSON DU FILS DU ROI
1 666. LA GOUTTE D'EAU QUI FAIT DÉBORDER LE VASE DE LA PATIENCE DE DIEU
2 LA PEUR DE LA VÉRITÉ
3 LONGUE ET ÉTROITE EST LA ROUTE QUI MÈNE À LA VIE
LE JUGEMENT DE DIEU
CONTRE LA FILLE DE SATAN ET LEURS MAÎTRESSES
INTRODUCTION
1
FIN
DE LA ROUTE
(08 /
09 / 10 / 02/ 22)
Or la Pâque
des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le temple
les vendeurs de bœufs, de moutons et de colombes, et les changeurs assis là ;
il fit un fouet de cordes et les jeta tous hors du temple, avec les moutons et
les bœufs ; il répandit l'argent des changeurs et renversa les tables ; et à
ceux qui vendaient des colombes, il dit : "Ôtez d'ici toutes ces choses,
et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de louage. Ses disciples
se sont souvenus qu'il est écrit : "Le zèle de ta maison me consume. Les
Juifs, prenant la parole, lui dirent : "Quel signe donnes-tu pour faire
cela ? Jésus répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.
Les Juifs répondirent : "Quarante-six ans ont été consacrés à la construction
de ce temple, et vous allez le relever en trois jours ? Mais il parlait du
temple de son corps. Quand il est ressuscité des morts, ses disciples se sont
souvenus qu'il avait dit cela, et ils ont cru à l'Écriture et à la parole que
Jésus avait dite.
I
CROIRE
OU NE PAS CROIRE (08/02/22)
Personne ne
commence sa vie par la fin. Le Commencement est l'origine de toutes choses.
Sans commencement, il n'y a pas de fin. Les trois premiers évangiles suivent
cette voie ; la logique imprime sa loi.
Contre ceux
qui veulent voir dans l'esprit des Apôtres une Raison privée d'une structure
philosophique gréco-romaine, il faut dire que bien avant que Rome ne découvre
le monde d'Athènes, Jérusalem avait déjà été imprégnée de la gloire des étoiles
de l'âge d'or de la philosophie hellénistique. Cette marque apparaît clairement
dans l'athéisme des grands prêtres du Temple de Jérusalem à l'origine du mépris
d'Antiochus IV et de son peuple pour la religion des Juifs.
Tout comme
les chrétiens l'ont fait beaucoup plus tard, en pénétrant dans le monde de la
structure philosophique gréco-romaine pour défendre leur Vérité, les juifs ont
fait de même à l'époque pré-chrétienne, comme moyen
de renouveler leur théologie biblique. Un renouveau qui a eu l'effet
inverse de celui recherché, comme en témoigne l'athéisme de Flavius Josèphe,
pour qui le Dieu de Moïse n'était qu'un fétiche, une amulette sans réalité
cosmologique. L'athéisme n'a pas été inventé par Flavius Josèphe, mais était en
vigueur à l'époque de Jésus, et donc, étant témoins de sa toute-puissance, ils
ne pouvaient pas croire à ce qu'ils vivaient. Bouleversés par ce qu'ils ont vu
et entendu, ils n'ont cessé de chercher une explication rationnelle à ce qui
n'avait aucune explication naturelle. Celui qui se trouvait devant eux était le
Fils de Dieu tout-puissant, au son de la Parole duquel la matière, l'espace et
le temps s'arrêtent et agissent selon Sa Voix. "Que la lumière soit",
et la lumière fut faite.
Ce serait
stationné dans cette Vérité Invincible que saint Jean ouvrait son Évangile par
la Fin. Contrairement à ses frères divins, Jean étend le Commencement à
l'Origine du Ciel et de la Terre, et sachant, parce qu'il l'avait vu de ses
yeux, que Celui qui a dit « Que la LUMIÈRE soit», était le même JESUS
avec lequel il avait marché de village en village pendant trois ans ; Jean
oublie le Fils de l'Homme pour nous présenter le Fils de Dieu.
Les Disciples
avaient vécu ancrés dans l'image populaire du Messie, et jusqu'au dernier
moment, ils avaient cru que la fin du Messie serait de s'asseoir sur le Trône
de David. C'est sur cette image populaire que les foules ont salué le fils de
David et acclamé Béni soit Celui qui est venu au Nom du Seigneur. Les faits ne
mentent pas, tant les foules qui l'ont vu entrer à Jérusalem sur un ânon que
ses propres disciples ont vécu l'idée qu'au cours de cette Semaine Sainte
juive, le Maître se déclarerait Fils de David devant les Saintes Autorités du
Temple, qu'elles le reconnaîtraient comme l'héritier du Trône de Salomon et que
le Royaume du Messie serait proclamé au mépris de l'Empire de Rome.
Ceux qui
avaient fait l'expérience de sa puissance illimitée n'avaient aucun doute sur
la victoire de JÉSUS sur César, de Jérusalem sur Rome. Au cours de cette Grande
Semaine de la 33e année de l'ère qui porte son Nom, enfin, la réponse finale du
fils de David au cri de "ROI", que JÉSUS avait retardé, enfin devait
se faire entendre dans l'enceinte du Temple, d'où le Maître allait sortir
investi de la Couronne de David.
La foule qui,
en cette Semaine Sainte, remplissait les rues de la Ville Sainte et entourait
ses murs comme une armée assiégée attendant l'ordre de son Roi, saluait son
Sauveur la poitrine remplie d'une joie qui exultait Alléluia. Et même les
pierres par la bouche des enfants ont été emportées par le cri populaire :
"Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur" ... sans savoir que
celui qui "venait" était le SEIGNEUR en personne.
Saint Jean
écrit son Évangile en pleine connaissance de cette réalité : celui qui est
entré à Jérusalem en cette Semaine Sainte était le Seigneur en personne, le
Fils de Dieu tout-puissant qui, par sa Parole, a créé les Cieux et la Terre.
C'est pourquoi il ouvre son Évangile en disant "ET LA PAROLE S'EST FAITE
HOMME", et de cette Connaissance il saute immédiatement à la Fin. Car
cette fin était ce qu'IL avait en tête depuis qu'il avait commencé sa
prédication. Et bien qu'Il leur ait dit à plusieurs reprises : "Il faut
que je meure pour ressusciter", l'idée même que quelqu'un puisse mettre la
main sur le Fils Tout-Puissant de Dieu, au son de la Voix duquel les tempêtes
se sont tues et les morts sont sortis de leurs tombeaux, l'idée même que
quelqu'un puisse mettre la main sur le Fils Tout-Puissant de DIEU, l'idée même
était ridicule.
Parmi les
foules qui l'ont acclamé et qui ont rempli cette Jérusalem durant cette semaine
sainte, d'innombrables personnes ont fait l'expérience dans leur chair de la
puissance du Verbe fait Homme.
Une seule
parole de Sa part a suffi pour que cette multitude de Témoins envahisse le
Temple et oblige le Grand Prêtre à Le proclamer, leur Sauveur, l'Héritier de la
Couronne et du Trône de David, et ni Rome avec tout son Empire, ni tous les
empires réunis dans le monde ne pourront empêcher Son Couronnement, devenir Son
Armée et Le suivre à la Conquête du Monde. Une seule parole de Lui était tout
ce dont ils avaient besoin pour entendre.....
Mais ce
qu'ils ont entendu n'était pas une parole mais un cri qui, tel un feu, a jailli
de ses reins et, en un instant, pour l'éternité, a consumé l'image d'un fils de
David conduisant l'armée de tous ses croyants à la conquête du monde.
La scène
était si impressionnante, à voir, à voir le Fils de Dieu tout-puissant en
pleine colère, qu'elle aveuglait toutes les sources de cet espoir
hallucinatoire qui, dans leur cœur, avait été éveillé par Celui devant la voix
duquel la Mort elle-même reculait.
Confuse,
jetée soudainement de la lumière aux ténèbres, cette multitude a ressenti la
même frustration que cet Adam qui, rêvant d'un avenir dans un état paradisiaque
perpétuel, s'est retrouvé du jour au lendemain devant les portes de l'enfer, et
par sa faute, son monde a été entraîné dans l'abîme de la guerre mondiale
fratricide jusqu'à la destruction de toute vie sur Terre.
Qu'est-ce qui
s'était passé ? Qu'est-ce qui se passait ? Était-ce une hallucination ?
Ils croyaient
que le Messie était venu réclamer ce qui lui appartenait, la couronne et le
trône d'Adam, le monde à ses pieds, et soudain ils sont confrontés à une
déclaration de sa guerre contre le temple de Jérusalem.
Horreur,
ténèbres, désespoir, la terre nous engloutit, que les eaux des fontaines se
transforment en vin, et dans l'ivresse trouvons le cimetière dans lequel
creuser une tombe pour l'illusion : "Jérusalem, la nouvelle Rome
impériale"!
Comme les
multitudes qui ont crié Alléluia, les disciples ont vécu cette chute dans la
plus grande confusion. Ils se sont tous enfuis. En un instant, le rêve est
devenu un cauchemar. JÉSUS se tenait seul devant le monde....
Le reste est
connu. Croix, mort et résurrection.
Mais ce n'est
pas l'heure des lamentations, c'est l'heure d'ouvrir la Porte et d'entrer pour
voir ce qu'a vécu ce Seigneur tout-puissant à qui il aurait suffi d'une seule
Parole pour donner à l'Histoire universelle un Chemin selon Sa Volonté, et
pourtant Il a choisi de faire la Volonté de Son Divin Père : vaincre la Mort
devant toute la Maison de Dieu.
Qui peut
briser les murs de la Mort si ce n'est celui qui est le Vrai Dieu, et comment
peut-il briser les murs de cette Prison Invincible si ce n'est en se laissant
emprisonner entre ses murs ?
La nécessité
de la mort du Christ était divine. Dieu avait besoin d'ouvrir la véracité
incréée de son Fils devant toute la Création, de mettre fin au doute qui
s'était un jour frayé un chemin parmi les fils de Dieu sur la nature divine du
Premier-né du Dieu des dieux, et d'y mettre fin de telle sorte que toute pensée
qui ouvrirait ce doute serait une condamnation à la peine de mort contre son ou
ses auteurs, qu'ils soient fils de Dieu ou serviteurs.
La seule
façon d'établir la divinité de son Fils était de faire ce que seul Dieu peut
faire : vaincre la mort, ressusciter des morts. Et non par la puissance de son
Père, mais par sa propre puissance.
"Dieu
était en Lui, Il était TOI-Dieu".
Le Fils de
Dieu doutait-il de sa propre véracité divine ? Allait-il se renier par peur de
la mort ?
La réponse du
Fils de Dieu tout-puissant qui, au commencement, a dit : "Que la LUMIÈRE
soit ; et la LUMIÈRE fut faite" ; cette réponse, nous la connaissons tous.
C'est pourquoi, j'insiste, Jean ouvre son Évangile par le Principe Divin, et en
Celui avec qui ils ont marché ensemble nous présente le Seigneur Tout-Puissant
devant la Parole duquel la Matière, l'Espace et le Temps sont mis en mouvement
pour faire Sa Volonté avec la même Diligence que le Cosmos tout entier fait
devant son PÈRE en obéissance à son Seigneur et Créateur.
La vision que
nous offre saint Jean est donc celle de quelqu'un qui a atteint la Conscience
de quelqu'un qui a marché aux côtés de ce Seigneur tout-puissant, le Doute sur
la Divine Vérité duquel conduit à la Destruction tous ceux qui l'entretiennent
dans leur poitrine, et donc, l'Évangile de saint Jean ouvre son chemin en
annonçant la Destruction de Jérusalem et de son Royaume.
Nous le
suivons jusqu'au Temple. Le Seigneur Tout-Puissant, qui devant la Maison de
Dieu va découvrir sa Nature Divine en vainquant la Mort ; ce Seigneur, JÉSUS,
le Verbe fait chair, "Dieu avec Nous", marche comme un Homme,
s'approche de Jérusalem, monte au Temple. Toutes les oreilles sont attentives à
sa Parole, tous les yeux le suivent le cœur au poing, c'est l'Heure de se déclarer
ouvertement le Messie, le Fils de David. Les âmes se réjouissent. Si Pharaon
n'a pas pu arrêter Moïse, Moïse étant en tant que tel un serviteur de Dieu,
comment César pourrait-il arrêter le Fils même du Seigneur de Moïse !
David
n'a-t-il pas écrit de son fils : "Le Seigneur a dit à mon
Seigneur..." ? Lui qui était roi et n'avait que Dieu pour seigneur,
comment pouvait-il parler d'un seigneur entre lui et son Dieu !
Ce Seigneur
est celui qui est entré dans le Temple .
Et personne
n'avait la moindre idée de ce qu'était sa Pensée. Quel homme pouvait imaginer
que dans la Résurrection, la Véracité de Dieu, Père et Fils, serait établie
devant toute la Création ?
Nous, les
hommes, agissons en tant qu'hommes et, en tant que tels, nous nous inquiétons
de ce que nous allons porter, de ce que nous allons manger, de l'endroit où
nous allons dormir, de ce que deviendront nos enfants ? Abandonné dans
l'ignorance de la connaissance parfaite de la Personnalité de Celui qui a dit « JE
SUIS QUI JE SUIS », livré à la Mort par la Trahison d'un fils de Dieu, quel
homme pourrait sans Dieu pénétrer l'Esprit de ce JÉSUS qui, faisant la sourde
oreille à l' Alléluia, regardait l'Eternité ! et avec son Père avait pris la
décision de refonder le Royaume de Dieu sur une Foi Invincible, Incorruptible
et Indestructible contre les murs de laquelle la Mort s'écraserait pour
toujours et à jamais !
Ni les
foules, ni les pouvoirs ecclésiastiques, ni les disciples eux-mêmes, témoins de
sa puissance illimitée, ne pouvaient croire ce qu'ils allaient voir.
Le cosmos
entier était paralysé. Ni les soldats de Rome, ni les gardiens du Temple, rien
ni personne ne pouvait bouger un seul muscle. Ce même Dieu, de la bouche duquel
l'univers est venu à la lumière, a ôté sa veste humaine et s'est transformé en
un dieu vivant devant la présence duquel le monde se transforme en poussière.
Les nerfs ne
transmettent pas la commande aux muscles. Les bras n'atteignent pas les épées,
les mains ne leur appartiennent pas. Les poings ne se referment pas autour du
fer. C'est l'éclair et la tempête, le cyclone et l'ouragan, le volcan et le
tremblement de terre, la force déchaînée qui émerge d'un cœur qui a subi le
sort de sa création, l'homme, et qui souffre de l'enfer que le monde doit
encore subir. Des persécutions anti-chrétiennes aux guerres mondiales en
passant par les guerres fratricides inter-chrétiennes,
l'Histoire des deux millénaires suivants était devant leurs yeux. Si seulement
ils avaient cru en Lui... ! Le refus de croire de ceux qui le voyaient de leurs
yeux était devenu en LUI un feu.
Combien de
fois Il a voulu leur ouvrir les yeux !
Sachant que
leurs yeux étaient aveuglés et leurs cœurs morts, il a essayé de toute sa
puissance d'ouvrir ces tombes, de faire pénétrer la Vérité dans leurs âmes !
S'ils avaient cru... Et bien que JÉSUS sache que leur PÈRE avait rendu la
Sagesse nécessaire... s'ils avaient cru... si seulement ils avaient osé
croire...
A genoux,
devant la Volonté de son PÈRE, le Refus du Temple de Jérusalem de CROIRE brûle
en lui comme un feu qui consume son Cœur. Des dizaines et des dizaines de
milliers d'innocents monteraient sur sa croix, dont le seul crime serait de
CROIRE en ce que ceux qui le regardaient ne voulaient pas croire : "qu'ils
avaient devant eux le Seigneur, le Fils de Dieu, Vivant, en Personne, DIEU AVEC
NOUS", là, devant eux, transformé en un feu auquel personne ne pouvait
échapper et contre lequel rien ne pouvait être fait.....
Si, à ce
moment-là, Il avait dit à la terre : "Avalez-les", la terre se serait
ouverte et les aurait avalés.
La douleur
était si grande, la vision des persécutions que son Église et ses fidèles
auraient à vivre, à cause du déni de ceux qui demandaient immédiatement sa
mort, était une souffrance si profonde et si vaste que son cœur, poignardé au
plus profond, se transforma en une colère sans bornes.
" Quel
signe donnes-tu pour faire cela ? " demandèrent ceux qui, quelques jours
auparavant, avaient assisté à la résurrection de Lazare.
Furieux de la
peur de la mort, de l'Épouse de Rome, ils ont même osé dire : "
Quarante-six ans ont été consacrés à la construction de ce temple, et vous
allez le relever en trois jours ?
La folie
était totale. La peur de la mort était toute puissante. L'athéisme de la
religion juive était absolu. La théologie du Temple de Jérusalem était une
nouvelle forme de paganisme.
Un homme
s'est dressé contre toutes les autorités romaines et sacerdotales et pas un
muscle n'a bougé... jusqu'à ce que le feu cesse. Avant cette vision, ils
auraient dû avoir peur de cet Homme tout-puissant, engendré à l'image de Dieu,
leur Créateur, dont la seule Parole a suffi à sceller la Destruction du Temple
et du royaume des Juifs.
Pourtant,
cette Destruction sur la tombe du Premier-né, qui serait pleurée comme on
pleure la mort de l'Unique, avait déjà été écrite et signée.
Le paganisme
religieux juif avait fait de la Loi un fétiche ; Jérusalem ne pouvait pas
comprendre le Livre de Dieu, l'intelligence de son Auteur était aussi éloignée
de l'intelligence du Temple que le Ciel l'est de la Terre. " De l'or, de
l'or, de l'or, de l'or ", c'est tout ce que voulait le Temple ; " de
l'argent, de l'argent, de l'argent ", c'est tout ce que comprenaient les
prêtres juifs. L'or était leur religion. L'argent était leur dieu.
Rome avait
dans le fer son temple et son dieu. Comme l'or est plus pur que le fer,
Jérusalem s'est cru plus sainte que Rome, et toutes deux se sont donné la main
pour imposer les mains au Fils de Dieu.
C'est ainsi
que saint Jean ouvre son Évangile. Son Évangile nous présente le "Dieu
avec nous". Le Dieu avec lequel il a marché jusqu'au Golgotha, et sur la
Personne duquel il conclut en disant :
Le Fils est
venu dans le monde pour vaincre la mort devant toute la création. Pour
ressusciter des morts, il a dû monter sur la croix. Lors de sa résurrection, la
vérité de Dieu, Père et Fils, sera scellée pour l'éternité. Et celui qui ne
croit pas à la véracité de Dieu, Père et Fils, ne connaîtra pas la vie
éternelle. Celui qui croit, vit pour toujours. JÉSUS l'a dit, et sa Parole est
la Parole, et la Parole est Dieu.
II
DIEU
AVEC NOUS (09/02/22)
Les
événements historiques ne mentent pas.
Quelles que
soient les manipulations dont elles font l'objet, la Vérité historique est le
principe et le fondement d'une Science qui a la Vie pour objet.
Jean
développe son histoire divine à partir du commencement de l'univers.
"Au commencement,
Dieu créa les cieux et la terre ;
Au
commencement était la Parole et la Parole était Dieu,
le Verbe
s'est fait Homme".
Sa théologie
a une valeur éternelle. Celui qui a vu, parle. Celui qui a entendu, écrit. Et
il signe son témoignage avec du sang. Jean marchait avec Dieu, comment
pouvait-il se détacher de cette Vérité qu'il avait vécue !
L'histoire du
peuple juif donnerait raison à JÉSUS. Le temple dont ils se vantaient a été
détruit. Le peuple qui se croyait la race supérieure de la planète, a été
massacré et banni de sa patrie, comme son père mythique Adam de son paradis
originel, et comme lui, a été livré à la Mort pour être soumis au mépris et au
génocide pendant les deux mille ans d'exil auxquels il a été condamné pour son
Refus d'accepter la Vérité : que le Prophète qu'il a livré à Rome était le même
Dieu et Seigneur qui au commencement "DIT, ET DONC FAIT".
La vérité
historique n'admet pas de « …. mais… ». Ils croyaient que Rome était
éternelle, que sous ses ailes la survie du peuple d'Abraham serait aussi
garantie que sous les ailes impériales de Cyrus le Perse.
Il était
naturel qu'ils croient ainsi. Le peuple juif n'a pas été le seul à voir Rome
plonger en enfer pour ensuite remonter au ciel. Pas une fois, mais plusieurs
fois. Encore et encore et encore et encore... Invasions, guerres civiles... Ce
qui n'a pas tué Rome, l'a rendue plus forte. Personne n'était encore né qui
pouvait la tuer, et il n'y avait personne dans les environs qui pouvait donner
naissance à un tel tueur. L'idée même de se soulever dans une guerre
d'indépendance contre Rome était une folie. Qu'est-ce que c’était Jérusalem ?
Qui étaient les Hérodes ? Y avait-il un Hannibal
parmi eux ? Que voulait le peuple, proclamer ce roi thaumaturge, prendre les
armes contre le Tout-Puissant César et le suivre pour conquérir Rome ? Et où
étaient les armes ? Où étaient les guerriers ? Ces douze pêcheurs allaient-ils
mener l'insurrection de l'indépendance contre la plus puissante armée du monde
?
C'était eux
ou JÉSUS. Ponce Pilate avait déjà donné son ultimatum. Soit ils le livraient,
en assumant la responsabilité de sa mort, soit il sortait son armée et
massacrait la population. Que voulaient-ils ? Soit avec César, soit contre
César.
La survie est
un devoir envers soi-même. Il n'y a aucun doute là-dessus. Mais survivre au
prix de la vie d'autrui est un acte criminel. Il n'y a aucun doute là-dessus
non plus.
"Tu ne
tueras pas" est la Loi, dit Dieu, mais Dieu est au Ciel, où que soit ce
Monde, et nous, les hommes, sommes sur la Terre, qui est sous nos pieds. Depuis
que Caïn a tué son frère Abel, les rois ont piétiné cette loi divine à volonté.
Pour eux, être athée n'est pas un droit, c'est un devoir. Le fait qu'ils
marchent sur la loi est un acte de pouvoir. Ergo : Quiconque exerce le pouvoir
doit être un criminel par l'inertie même de la nature du pouvoir.
Les devoirs
de pouvoir, le crime comme nécessité de survie.
Rome a
compris cette loi de la nécessité dès son origine, et l'a appliquée tout au
long de son Histoire avec un bras de fer. République, démocratie... tout
n'était que mensonge. La paix est basée sur la destruction de l'ennemi.
La nature du
pouvoir est l'état de guerre perpétuel. Cette Perpétuité fait de la guerre une
Nécessité Divine, d'où la divinisation de César.
Octavien
Auguste était un dieu. Son successeur, Tibère, était un dieu. Et Claudius, et
Caligula, et Nero. A mène à Z.
Toute
discussion sur cette dynamique est absurde. Il suffit d'étudier l'histoire de
l'antiquité à l'échelle mondiale. De l'Egypte au Japon, de la Scandinavie aux
Amériques, le pouvoir a toujours cherché sa divinisation. Les listes royales
des dynasties des nations anciennes conduisaient toujours leurs membres à la
divinité. Octave Auguste n'a rien inventé. La différence, cependant, est que
dans son cas, c'est le peuple qui l'a élevé au rang de dieu, alors que dans le
cas des anciennes dynasties, la divinisation du trône venait directement de ses
membres. La réaction de la population aux deux affaires a été tout aussi
différente. Alors que César a maintenu sa divinité pendant des générations,
dans le cas des anciens rois, l'élévation à la divinité est toujours devenue
une raison invincible d'insurrection et la chute conséquente de la dynastie.
Le peuple
juif avait survécu à des dynasties légendaires. Leur relation avec la loi de
Moïse était leur amulette, leur totem, leur divinité. L'existence ou non de
Dieu n'avait pas d'importance, ce qui comptait c'était que tant qu'il
maintenait le code mosaïque en vigueur, la survie du peuple juif était assurée.
Ce n'était
pas Dieu, c'était le code de Moïse qui était la véritable idole de Jérusalem.
Pour cette raison, parce que le prophète Galilée voulait faire de ce code une
ancienne loi, remplacée par une nouvelle loi fondée sur la liberté, séparant la
loi et la punition, le prophète Galilée devait mourir.
Cette vérité
est un fait. JÉSUS maintient la validité de la Loi, mais laisse à la conscience
de chacun le soin d'y obéir. JÉSUS met au monde un Temple dans lequel le
sacrifice expiatoire aaronique est suspendu, aboli, dissous.
L'adultère,
par exemple, reste un crime devant Dieu, mais le prophète Galilée annonce la
fin de la peine de mort jusqu'au vivant. Et ainsi de suite. En bref, le
prophète Galilée a annoncé la fin du temple aaronique.
Par
conséquent, selon la loi, JÉSUS devait mourir.
Mais quel que
soit le raisonnement que nous utilisons pour essayer de comprendre le refus
d'admettre ce qu'ils avaient vu de leurs yeux, le fait est que le droit de Dieu
d'intervenir dans sa création et de diriger son histoire universelle est
naturel à sa réalité de créateur. En tant que Principe de tout ce qui existe,
sans l'Existence duquel il n'y aurait rien qui existe, par ce Principe Dieu n'a
pas besoin d'expliquer à sa Création ce qu'il fait. Y a-t-il quelque chose de
plus absurde qu'un Créateur demandant à sa Création la permission d'agir en
elle ?
Et dans ce
cas, nous nous trouvons, et donc la Transcendance Invincible et Indestructible
de l'Évangile, de l'Église et du Christianisme, avec une Nécessité qui dépasse
l'Homme et intègre tout le Cosmos dans sa Nature.
Lors de la
chute d'Adam, père des Juifs, toute la création est restée en suspens. Bien que
dans son ignorance, le fait est que le père des Juifs s'est allié à Satan,
d'une part pour élever les fils de Dieu au rang de véritables dieux, tous
au-delà du bien et du mal, et donc libres de faire de la guerre leur sport
favori, leur passe-temps favori, leur hobby sacré ; et d'autre part : de tenter
le Fils de Dieu pour le gagner à cette cause, par Dieu maudit et contre lequel
le Père de celui qu'ils voulaient tenter et gagner à leur cause avait élevé la
peine du bannissement éternel de sa création.
Nous parlons
d'une bataille finale de Dieu en tant que Créateur pour établir, pour
l'éternité, les fondations de sa création sur des piliers inébranlables. Le
rocher sur lequel reposent ces piliers est Sa Personnalité, cette Personnalité
sur laquelle le Créateur du Cosmos dit : "JE SUIS CE QUE JE SUIS",
une Personnalité que Ses enfants ont cherché à manipuler en opposant le Père au
Créateur en Dieu.
La réalité de
cette bataille finale était un événement inconnu de toutes les nations du
monde. Le silence de Dieu sur sa nature était si absolu et impénétrable que
même son propre Fils bien-aimé ne connaissait pas sa gravité lorsqu'il est
entré dans la bataille en tant que champion de l'humanité. C'est en tant
qu'homme que son Fils bien-aimé, comme le dira plus tard l'Apôtre, a été
perfectionné par son Père divin dans la connaissance intime de la nature de la
guerre à laquelle il avait été appelé.
Les Juifs
n'étaient pas les seuls à vivre en dehors de l'Intimité de Dieu ; tous les
peuples du monde ont vécu leur voyage à travers les millénaires en dehors des
murs de ce Silence. Quel que soit le nom des personnes qui se sont retrouvées
devant JÉSUS, la réaction à Sa Présence en dehors des murs de ce SILENCE DIVIN
aurait été identique. L'Apôtre insiste sur ce FAIT : "Si les Juifs avaient
su qui ils avaient devant eux, ils auraient plutôt coupé leurs bras que de
porter la main sur le Fils de Dieu tout-puissant et bien-aimé, le Seigneur de Moïse.
Il est très
facile, à partir des connaissances, de juger le comportement des peuples
anciens. Les juger sur la base de la différence entre notre mentalité et notre
intelligence et les leurs relève de l'inertie. Il semble qu'en exerçant ce
jugement nous nous consacrons un pas de plus dans cette quête millénaire
universelle de notre propre divinisation. Ce n'est pas pour rien que les
anglicans protestants se sont déclarés "les divins". Cette
tendance à se prendre pour des dieux est une constante de l'humanité depuis la
chute. La tentation était celle-là : déclarer l'homme "être un dieu".
Nous voyons
donc que tous les éléments du Passé sont reformulés dans les événements
entourant le Fils de Dieu sur Terre. Le Dieu qui, au commencement, "dit,
et qu'il en soit ainsi" devient Homme.
La tentation
de Satan à Adam, de se proclamer dieu, nous l'avons dans César.
Le Refus de
croire en JESUS comme Dieu le Fils, nous avons dans le Temple.
La trahison
de Dieu par Satan, nous l'avons dans Judas.
La tentation
et la victoire recherchées par le traître, pour gagner à sa cause le Roi des
rois et le Seigneur des seigneurs du Royaume de Dieu, nous les voyons dans la
rencontre entre Satan et JÉSUS.
La colère de
DIEU, Seigneur de Moïse et Père d'Adam, face à la trahison de Satan, nous la
retrouvons dans la colère de son Fils contre le Temple.
Le silence de
Dieu sur la véritable nature des événements déclenchés par la trahison de Satan
et la chute d'Adam, nous l'avons dans le silence de JÉSUS devant Ponce Pilate.
Un silence qui asservira ses disciples à sa loi.
Tout a été
compilé dans la vie de JESUS CHRIST, fils de David, fils d'Adam. Et personne
dans ce monde ne savait d'où il venait, ni où il allait. Ni Juifs, ni Romains,
ni Disciples. L'intimité du silence divin était impénétrable. Comment
pouvait-il dire à ceux qui ne comprenaient pas les choses d'ici-bas la nature
des choses d'en haut ? Que pouvait-il leur dire : "Je suis Dieu, le Fils unique,
et je dois affronter la mort pour que toute la création voie que Dieu vit dans
le Fils comme il vit dans le Père" ?
Dieu ne
pouvait pas donner à sa Parole : "Voici, je fais les choses
Nouvelles", une Réalité Cosmologique de valeur éternelle et infinie sans
établir d'abord ce Principe : "Dieu vit dans le Père et dans le Fils
!"
Ce n'est pas
par la Puissance du Père que le Fils vainc la Mort, mais par la Puissance de sa
propre Nature Divine. "J'ai le pouvoir de le donner et le pouvoir de le
prendre" est une déclaration qui n'admet aucune critique ni discussion.
Avec elle, JÉSUS fait comprendre que Dieu vit en lui comme il vit en son Père.
S'il l'avait ressuscité des morts, comme Lazare a été ressuscité par JÉSUS, où
serait la nature divine de son Fils ? Nous reviendrions à la même chose : au
doute, et du doute au déni, il n'y a qu'un pas.
C'est donc le
Fils en Personne qui se laisse crucifier (d'où la nécessité de la mort du
Christ) et qui vainc la mort par la Puissance de Dieu qui vit en Lui. Et c'est
ainsi qu'enfin l'Esprit Saint, réunissant tous ses serviteurs au Concile de
Nicée, a proclamé à pleine bouche et à cœur ouvert la Divinité du Fils,
révélation que l'Épouse du Christ reprendra dans son Testament sous la forme de
la Doctrine du Dogme de la Sainte Trinité.
De toute
évidence, le Silence du Père et du Fils, sur la Nature de la Bataille finale
pour la Mort déclarée "contre la Création selon YAHWEH DIEU",
demeurerait jusqu'à ce que les temps déterminés dans Sa Sagesse au profit du
Salut de la Plénitude des Nations de l'Humanité soient accomplis. Il nous
incombe à tous de nous établir dans la parfaite connaissance du Fils de Dieu.
Évidemment,
deux mille ans plus tard, avec la succession de guerres, de génocides, de
schismes, la Mort obligeant le déploiement de toutes ses forces jusqu'à
aujourd'hui pour consommer son Œuvre, a fait en sorte que l'athéisme néo-païen des jours d'avant le Christ, sous de nouvelles
formes, avec plus de Puissance et de Connaissance du Mal, conçoive l'illusion
suicidaire d'un Monde sans JÉSUS.
La bataille
finale est aujourd'hui pour l'humanité ; hier, elle était pour la maison de
Dieu. Mais à la différence d'hier, aujourd'hui, ce même JÉSUS qui a fléchi les
genoux devant son Père et Seigneur et a déposé sa couronne à ses pieds, se
tient aujourd'hui dans la gloire de celui qui est Dieu, le Fils unique, et qui
est pour et AVEC NOUS.
Car, de même
que la Mort a déployé son prince et ses armées pour atteindre l'apogée de son
entité, la destruction de toute vie sur Terre, de même Dieu a déployé son
prince et ses armées pour bannir Satan de la Terre et délivrer l'Humanité de la
Mort.
Si Dieu a
consommé hier sa Victoire, et qu'aujourd'hui il consommera la sienne, déployer
notre intelligence est notre lot à tous.
Les morts,
même les vivants, ne comptent pas. Leurs paroles de guerre mondiale et de
dictature mondiale sont des échos parmi les tombes des cimetières. Les fantômes
du passé parlent entre eux sans vouloir voir la vérité, qu'ils sont morts.
Demain est à nous, car "Dieu est avec nous".
III
L'INTIMITÉ
DE DIEU ( 10/02/2022 )
St. John ne
signe pas comme Mark. Autant que Marc, saint Jean a écrit le deuxième évangile
dans l'esprit de la loi : "Par le témoignage de deux, l'accusé sera
condamné ou acquitté". Comme Marc, saint Jean a simplement témoigné de ce
que saint Matthieu avait écrit.
Il n'est pas
étrange que Saint Pierre ait pris sous son manteau puissant le jeune Marc,
c'est-à-dire celui à qui JESUS a dit : "Fils, voici ta mère".
Déclaration par laquelle la Mère a été placée sous sa garde filiale, sa mission
: ne pas être séparée d'ELLE sous aucun prétexte jusqu'au jour de son Ascension
dans le Monde où Il retourne.
La promesse
du YAHWEH DIEU était ferme : "Tu ne permettras pas que ma chair connaisse
la corruption". MARIE a été la "chair" à partir de laquelle
"le Verbe s'est fait chair".
La jeunesse
de St Jean se reflète dans la dernier soupe. Il semblerait même extravagant que
JESUS choisisse le plus jeune de tous ses Disciples pour le Chérubin Sacré de
sa Mère. Mais c'est le plus jeune des Apôtres qui, seul, s'est retrouvé au pied
de la Croix. La PAROLE du Fils était Dieu. Et saint Pierre, bien qu'il prenne
la sœur de sa belle-mère et son "fils" sous son puissant manteau,
n'ose pas revenir sur sa parole. Ou même de penser à révoquer la parole de son
Maître : " Mère, voici ton fils ".
C'est pour le
reste, comme je l'ai dit dans l'HISTOIRE DIVINE, que saint Jean traverse les
Actes des Apôtres comme une ombre invisible, son existence un mystère. La seule
preuve de sa vie est l'Évangile de sa jeunesse, signé Marc, afin que
s'accomplisse la Loi, "sur le témoignage de deux tu fonderas ton
jugement". Puis vint St. Luc. Et enfin, Dieu scelle le Testament de son
Fils avec l'Évangile de la maturité de saint Jean.
La MÈRE était
déjà montée au Ciel. L'auteur du quatrième évangile est l'autorité spirituelle
suprême de son temps. Le Saint-Esprit vit en lui. Il est le dernier des douze
ministres tout-puissants que Dieu a donnés à la couronne de son Fils, entre les
mains duquel Dieu a placé le gouvernement de son royaume pendant les jours de
la création. Satan croyait qu'en tuant le Christ, sa victoire sur Dieu serait
scellée. Fou maudit, Dieu a engendré Douze Hommes à l'image et à la ressemblance
de ce Christ contre lequel il s'est élevé.
Ainsi
s'accomplit l'Écriture : "Faisons l'homme à notre image et selon notre
ressemblance".
L'auteur du
quatrième évangile n'est plus un jeune homme dont la seule mission en ce monde
est de défendre et de protéger la MÈRE. De grands événements s'étaient déroulés
de l'an 33 à l'an 90. Saint Jean avait vu saint Pierre, le berger des bergers,
à la tête de ses troupeaux, tous des agneaux immaculés, marcher vers l'abattoir
de la persécution néronienne. Qui aurait pu dire en cette année 30 que le JÉSUS
qui a cherché Jean au Jourdain, pour accomplir l'Écriture, serait le bras de
YAHWEH sur la Terre, contre les nations contre lesquelles Il s'était levé en
jugement, dont Israël!
Saint Jean
n'avait aucun doute sur ce qu'il avait vécu, et son Évangile est centré sur
cette intimité de l'homme avec Dieu, dont jouissaient ses prophètes, le
Baptiste étant le dernier d'entre eux. Ce n'est pas pour rien qu'il commence
son Évangile en visitant le Baptiste dans sa Mémoire.
"Voici
l'Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde", l'entend dire Jean et,
sans la moindre compréhension de la signification de ces mots, avec André, le
frère de Pierre, il court chercher son frère Jacques. "Jacques, Jacques,
nous avons trouvé le Messie, c'est JÉSUS, le fils de MARIE".
Comment lui
ou son frère pourraient-ils comprendre ce que signifient ces mots : "Voici
l'agneau de Dieu".
Comme tous
les autres fils d'Abraham de leur époque, Jean et André cherchaient le Messie,
le fils de David, le héros tout-puissant sur un cheval de guerre, le manteau
couvert du rouge du sang de ses ennemis. « À moi ces de YAHWEH », le
cri du marteau de Dieu, Judas Maccabée, résonnerait à nouveau entre le Jourdain
et la Méditerranée, et se répandant sur toutes les terres, couvrirait les
quatre régions du monde.
Le Baptiste
est silencieux. Il est dans l'intimité de Dieu. Seuls lui et l'Agneau de Dieu
savent d'où vient JÉSUS, et où il va. Le Baptiste connaît de première main
l'Incarnation du Fils de Dieu par l'œuvre et la grâce de l'Esprit Saint. Comme
je l'ai dit dans l'HISTOIRE DIVINE, sa mère, Elisabeth, après le meurtre de son
mari Zacharie, crime commis "dans le gazilophah à la porte du Temple", s'enfuit dans les montagnes de Judée, est
accueillie par les communautés esséniennes, élève son fils en ayant conscience
des paroles reçues par son mari de l'Ange : "Il préparera le chemin du
Seigneur". Elisabeth élève son fils en sachant qu'il est le fils de MARIE,
le Fils de Dieu fait homme.
Elizabeth
meurt. Son fils quitte les montagnes de Judée et ouvre sa mission au Jourdain.
Son Dieu le guide. Le temps de l'Agneau de Dieu approche.
Le temps de
l'agneau de Dieu est arrivé. Il voit pour la première fois le Fils de MARIE,
dont sa mère a tant parlé. Les deux savent ce qu'est la fin de l'Agneau de Dieu.
Les deux savent ce qu'est l'image du Messie qui vole à travers le royaume
d'Israël. Les deux sont silencieux.
La REDEMPTION
est une Nécessité Sacrée. Dans le Sacrifice de Son Agneau, YAHWEH établira
l'ignorance du monde de la vraie nature de la Traîtrise de Satan, et
l'Innocence de Dieu dans le déroulement de la Traîtrise des enfants de Dieu qui
se sont élevés contre Sa Création.
A la CROIX
serait scellée l'Innocence de Dieu dans la CHUTE, un argument ouvert par Satan
contre l'OMNISCIENCE DIVINE en affirmant, pour défendre sa Rébellion et son
Homicide, qu'il était impossible, étant donné la Prescience et l'Omniscience
Divines, que la Trahison et la Chute n'aient pas été prédéterminées par Dieu
dès le Début de la Création de l'Homme.
C'est sur la Croix
et à partir de la Croix que le Fils Premier-Né en personne s'est présenté comme
l'Avocat de l'Homme et de Dieu, affirmant à partir de Sa Croix à la fois l'un
et l'autre, l'ignorance de l'Homme de la vraie nature de la Rébellion des fils
de Dieu, menée par Satan, ainsi que la participation, active ou passive, de
DIEU à la Trahison de Sa Volonté.
Jugement
contre Satan que Saint Jean rappelle, signe, corrobore et établit dans l'Esprit
de tous les Êtres, de ce Monde comme des autres Mondes du Royaume de DIEU, en
écrivant : "Le Verbe est Dieu". Ergo : La loi a été transgressée, la
peine de mort contre le transgresseur est irrévocable.
En écrivant
cela, saint Jean bénit Dieu, qui juge le transgresseur, et élève devant nos
yeux la validité éternelle et toute puissante de la Loi : "Quiconque fait
la guerre à son frère ou à son prochain est l'ennemi de Dieu et son châtiment
est la destruction de lui-même et de son peuple".
Il est
évident, pour répéter ce que j'ai dit dans CONTRE L'ANTICHRIST, que l'Argument
de Satan ayant été repris par Calvin au XVIe siècle, et la Défense du Diable
contre DIEU JÉSUS inscrite sur le trône anglican et protestant, la Loi pèse sur
la tête des nations rebelles à l'Unité Chrétienne Universelle brisée au XVIe
siècle, qui a créé la Guerre Fratricide Européenne des 30 ans au XVIIe siècle.
Mais Dieu
ayant établi la Délivrance du Diable dans l’An Mille en raison d'une Nécessité
Supérieure, qui, comme je l'ai dit, est de découvrir à Sa Maison, dans laquelle
nous nous comprenons, que la dureté apparente du Jugement de bannissement
éternel de Sa Création contre Satan correspond à la cruauté diabolique de celui
qui a semé la Semence de la division des églises, Dieu a voulu ouvrir la porte
de la miséricorde à l'obéissance à sa volonté universelle unificatrice, de
sorte que par l'obéissance ou la rébellion à sa volonté, chaque église se
jugera elle-même. Puisque l'Esprit de JÉSUS est l'Esprit de Prophétie et que JÉSUS
lui-même est la Parole, son annonce de l'ensemencement du Malin et de la
division des églises qui s'ensuivit était un effet inévitable, dans lequel Dieu
le Père, la volonté d'humilier tous les "divins" nous rappelle que la
Chute n'a pas eu lieu parce qu'Adam était le père des Juifs, car indépendamment
de celui que Dieu avait choisi pour être le roi de la Terre, une fois la
Trahison en marche, aucun des pères des autres nations n'aurait pu résister à
la Puissance de la ruse de Satan. Le fait que les Juifs aient été incidemment
les juges du Christ n'enlève rien au fait que n'importe quel peuple qui aurait
été dans cette position aurait écrit cette même histoire.
La Chute
n'était pas une NECESSITÉ d'aucune sorte, argument que le protestantisme
calviniste, sous ses diverses formes, a consacré en asseyant ses rois sur le
trône de l'Antéchrist. En disant que la conception de la Préscience divine de
l'Omniscience contredit la liberté de Satan, Calvin et ses divins ont défendu
Satan contre Dieu, tout en disculpant Adam en raison de son invincible lien
avec cette prédétermination depuis l'éternité, le calvinisme a fait de la
Rédemption une farce, et de la Nécessité de la mort du Christ un théâtre sans
grâce. Niant l'Innocence de Dieu, Calvin entraîne les peuples à consacrer sur
le trône de leurs nations l'Antéchrist.
Or, nous
savons que la NECESSITÉ de la mort du Christ ne peut être contre-argumentée que
par les disciples du Diable. Saint Jean est ferme, il ouvre son Évangile en
rejetant nos regards vers le Commencement, quand Dieu créa les Cieux et la
Terre ; puis il ouvre la Porte du Monde à son Incarnation ; puis il rompt le
fil de l'Épopée pour vous présenter l'Agneau de Dieu, cet Agneau que Dieu
lui-même présente pour expier les péchés de tous dans l'Ignorance d'Adam et de
son Monde sur son sang, et en affirmant cette Ignorance Saint Jean établit
l'Innocence de Dieu dans la rébellion et la trahison de ces fils dont Moïse a
écrit :
Écoutez, cieux, et je vais
parler ;
écoute, ô terre, les paroles
de ma bouche ;
Que mon enseignement descende
comme la pluie,
Que ma parole se distille
comme la rosée ;
comme la bruine sur l'herbe,
comme la sérénité sur le gazon ;
Je proclamerai le nom du
Seigneur : rendez gloire à notre Dieu.
Il est le rocher, ses œuvres
sont parfaites, ses voies sont justes,
il est un Dieu fidèle, sans
méchanceté ; il est juste et droit.
Enfants dégénérés, vous l'avez
maltraité,
génération méchante et
pervertie,
Est-ce ainsi que vous
remerciez le Seigneur, vous, les gens insensés et insensés ?
N'est-il pas ton père et ton créateur,
celui qui t'a fait et formé ?
La question
bondit de cœur en cœur : Qui, en dehors de ce Baptiste et de l'Agneau de Dieu,
a participé à l'intimité divine dans la Sagesse de laquelle a été établie la
NECESSITÉ de la mort de JÉSUS ?
Jean et André
courent retrouver leurs frères Jacques et Pierre : "Nous avons trouvé le
Messie". Le Baptiste garde le silence. JESUS n'ouvre la bouche qu'à la
fin, lorsque les acteurs de sa mort courent déjà à la rencontre de Judas et de
Ponce Pilate. Et même lorsqu'il a dit à ses Apôtres qu'il devait mourir, ils se
sont tous levés, pour oser même vouloir lui ôter cette idée de la tête :
"Mais, homme de Dieu, que dis-tu, tu es le Messie, le fils de David, le
roi d'Israël".
Oui :
d'Israël, du monde et de l'univers entier. Et à ce moment-là, l'univers entier
était en jeu.
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